L’hypnose : comment cela se passe dans mon cabinet ?
● J’utilise l’hypnose comme un outil dans un travail de psychothérapie. Son utilisation est ponctuelle et proposée quand cela a du sens pour la personne. Ensemble avec la personne nous déterminons au fil des séances l’objectif de son travail thérapeutique. J’utilise soit l’hypnose ericksonienne (orientée symptômes) soit l’hypnose humaniste (orientée origine de la problématique). Je pratique les séances d’hypnose avec l’accord de la personne uniquement.
● La personne choisit de rester assise ou de s’allonger. L’état hypnotique est provoqué par des suggestions verbales, visuelles ou corporelles, en fonction de la réceptivité du sujet.
● On ne peut mettre sous hypnose un sujet sans sa coopération. Le thérapeute n’est donc pas tout puissant. Nous sommes ici dans une relation interpersonnelle.
● Aujourd’hui encore, la science ne peut expliquer comment se produit l’état hypnotique appelé transe ou transe hypnotique. Cependant, des études cliniques ont montré que sous hypnose, notre activité cérébrale est différente.
● L’hypnose est un adjuvant intéressant au travail psychique puisqu’en court-circuitant les processus mentaux, elle permet d’accéder plus facilement aux couches profondes de l’inconscient, permettant ainsi la remontée de souvenirs liés à l’enfance ou la résurgence de traumatismes refoulés.
● L’hypnose est donc un amplificateur de la psyché et un accélérateur de la thérapie permettant la formation de nouveaux comportements plus positifs pour la vie du sujet.
● L’hypnose est un outil, il est important de comprendre que l’état hypnotique en lui-même n’est pas curatif. La valeur de cette approche repose dans son utilisation comme moyen de faciliter le processus de guérison en déclenchant des réponses appropriées pour le bien-être du patient. Cette méthodologie peut être assimilée à une anesthésie générale permettant de réaliser une opération chirurgicale. L’anesthésie ne soigne pas, cependant elle est la condition préalable pour effectuer cet acte opératoire. De même, ce n’est pas l’hypnose qui soigne, mais l’alliance thérapeutique patient-psychothérapeute